le crush
de Swann
Une série comédie
8x26
de
Alexandre Lati
Et si vous découvriez un livre
qui raconte votre propre vie ?
Léo ne lit pas de romans, et encore moins "classiques". Proust, à part une obscure histoire de madeleine, ça ne lui dit rien du tout. Lire “A' la recherche du temps perdu", pour lui, ce serait perdre son temps.
Ce que Léo va découvrir, c’est qu’en réalité, ce roman parle de lui, de son entourage, de chacun d’entre nous.
Léo va connaître “le crush de Swann”.
Léo (37), directeur artistique de "Johnny Bullets", un studio d’animation, est un éternel adolescent dont l’humour potache est aussi celui des dessins animés qu’il réalise. Lorsque Cécile (40), sa boss, lui annonce qu’il va devoir adapter “à la recherche du temps perdu” de Marcel Proust, Léo lui rit à la figure: il ne lit que des mangas et des bandes dessinées. Mais pour Cécile, il n’y a pas le choix: le budget, considérable, permettrait de remettre à flot les finances du studio. Léo va donc devoir travailler avec Louise (35), une jeune “proustologue”. Pour le tchatcheur et beau gosse qu’est Léo, Louise, avec son attitude austère, n’a vraiment rien pour plaire…
Proust chez "les Kassos"
En suivant Léo dans son travail, on se plonge dans la fabrique du dessin animé. Mais pas n'importe lequel: le studio de Léo produit des dessins animés déjantés, à l'humour irrévérencieux, destinés à un public adulte. Un univers sans rapport avec celui de "La Recherche" ? Pas si sûr...
un double crush
“le crush de Swann”, c'est une comédie de mœurs de 8 épisodes, la plupart du temps bouclés, qui nous fait découvrir des résonances particulières entre des personnages de la série et des personnages proustiens. Surtout, c'est l'histoire d'un double crush: celui de Léo pour un roman... et pour une fille, Louise, qui, à priori, "n'est pas son genre" comme dirait Swann à propos d'Odette*... Louise, de son côté, sortira-t-elle de ses livres pour s'ouvrir au monde de Léo ?
*cf. "Un amour de Swann", Marcel Proust.
casser les codes pour casser les idées reçues
J’ai des amis qui m’ont dit “Proust ça m’ennuie, je n’y comprends rien”. Et un jour, je découvre chez eux un des volumes de “La recherche”, qu’ils sont en train de lire. Lorsque je leur demande des explications, ils me disent qu’ils ont eu un coup de foudre.
Un “crush de Swann” ?
Parce que ça nous barbe ou parce que ça nous impressionne (peut-être les deux), il y a des livres qu’on laisse nous rebuter et une culture à laquelle on finit par renoncer.
En cassant les codes, “le crush de Swann” invite à dépasser une perception élitiste de la culture.
Et si toutes les œuvres devaient finalement en passer par là pour rester vivantes ?